Le concerto en sol majeur
« Qui coule, cria-t-il, mais je l’ai faite mesure par mesure et j’ai failli en crever ! » s’exclama Maurice Ravel à la remarque de Marguerite Long sur la difficulté de cette longue phrase mélodique qui caractérise l’adagio assai de son concerto. Tout Ravel est là : un artisan anxieux de la perfection de son travail. Achevé en parallèle avec la création de son autre concerto pour piano (celui pour la main gauche ; commande du philosophe autrichien Wittgenstein pour son frère pianiste amputé de la main droite)...